[Test] Intras Pioneer Rayz Plus, réduction de bruit, Lightning et recharge !

Les intras Rayz Plus de Pioneer sont les premiers écouteurs équipés d’un connecteur Lightning qui permettent d’écouter ou de parler tout en rechargeant, le tout dans un confort remarquable apporté par une réduction de bruit particulièrement efficace !

Au commencement était le port audio Jack 3,5mm introduit par Sony sur une petite radio portable en 1964. Ce port s’est ensuite généralisé sur les Walkman de la marque avant de devenir le standard que l’on sait. En 2016, après LeEco (avec ses smartphones Le 2, Le 2 Pro et Le Max 2 équipés d’un port USB-C), Apple décide de se débarrasser de ce jack  3,5 mm sur son iPhone 7, considéré par la pomme comme décidément obsolète, 139 ans après la création du premier Jack 3,5 mm apparu en 1877 ! Il s’agit enfin de passer de l’ère analogique à l’ère numérique.
Pour remédier à cette disparition, Apple ajoute à son iPhone 7 un adaptateur (DAC pour Digital-to-Analog Converter) qui se branche sur le port Lightning d’un côté et reçoit une prise jack de l’autre. De quoi continuer à écouter la musique installée sur son smartphone avec ses écouteurs préférés sans devoir en acheter de nouveau.
Depuis, plusieurs grandes marques audio (JBL – Reflect Aware, Libratone – Q Adapt In-Ear, Philips – Fidelio M2L) ont sortis des écouteurs intras équipés du port Lightning, mais l’utilisation de ce dernier empêche toute recharge pendant l’écoute de la musique, ce qui implique donc de faire un choix : écoute ou recharge/synchro.

Puis, Apple s’adresse à Pioneer en début d’année en lui proposant un cahier des charges très précis : technologie audio Lightning de la deuxième génération, qualité sonore optimum, consommation mini et recharge pendant l’écoute, réduction de bruit, prix serré. C’est ainsi que les ingénieurs de la marque japonaise ont planché pour produire ces intras badgés MFI (Made for Iphone). Nous avons donc bien à faire ici à une vraie collaboration entre les deux marques.

Côté dotation, Pioneer a vu large avec pas moins de 9 paires de earbuds ! (3 en mousse à mémoire de forme Premium Comply – les plus isolants et les plus confortables à notre sens) et 6 paires en silicone, de quoi s’adapter à tous les types d’oreilles ! Notez la forme de l’écouteur qui est incliné de façon à envoyer le son directement dans le conduit auditif. Une pince trouve aussi sa place sur le câble afin de le maintenir en place. Pratique.

Les écouteurs, abritant  des transducteurs de 9,2 mm sont équipés d’un câble en Y de 125 cm dont l’extrémité reçoit un petit boitier équipé d’une prise Lightning femelle. Si le niveau de batterie implique un recharge, Il suffit d’y brancher le câble de recharge sur cette prise et de continuer à écouter sa musique sans autre interruption ! Il suffisait d’y penser… (et d’avoir le Go de Apple). Notons que Pioneer revendique la consommation d’énergie la plus faible que sur tout autre casque Lightning…
Une télécommande trouve bien entendu sa place à la jonction du Y, mais elle est d’un type particulier. Elle ne possède en effet pas moins de 4 boutons, dont l’un est programmable. Nous y reviendrons un peu plus bas.

Bon, les avantages de ces Rayz ne s’arrêtent pas là. Passons à la réduction de bruit. Il faut au préalable télécharger l’app éponyme dédiée à ces intras afin de pouvoir les calibrer. L’app va alors “écouter” le bruit ambiant depuis les 6 micros sont les Rayz sont équipés (2 sur chaque écouteur et 2 sur la télécommande filaire), envoyer un son spécifique (cathédrale) et en déduire la calibration la plus adaptée. Il est aussi possible de presser le bouton programmable pendant 3 secondes pour déclencher cette calibration personnalisée.
Pour utiliser ces intras de façon quasi quotidienne depuis fin juin, je peux vous assurer que l’ANC s’avère particulièrement efficace et à la hauteur de celle proposée par Bose et ses QC20i. Un voyage en avion la semaine dernière a achevé de me convaincre que je ne pouvais plus voyager sans les RAYZ. Il m’a suffit de refaire une calibration avant le décollage pour m’isoler très efficacement du reste de la cabine, et avec un confort remarquable.

Revenons à ce fameux bouton supplémentaire. Une pression longue déclenche la calibration, une pression courte annule ou active la réduction de bruit, tandis qu’un double clic active le mode HearThru. Il est aussi possible de désactiver le microphone, de lancer Apple Music, l’app Téléphone ou le lecteur audio Onkyo, ou encore l’app Rayz, etc., et de lui assigner une commande de type clic unique, double clic ou appui long. De quoi largement personnaliser ses Rayz !

Comme sur les casques BackBeat de Plantronics ou Zik de Parrot, il suffit de retirer les écouteurs pour mettre la lecture en pause automatiquement, la lecture reprenant une fois les oreillettes en place. Tellement pratique. On appréciera également le mode HearThru qui permet une meilleure prise de conscience de votre environnement.

Bien entendu, un égaliseur trouve sa place et propose plusieurs préréglages et plus d’un mode totalement personnalisable.

L’app et les Rayz sont prévus pour évoluer dans le temps avec l’ajout de fonctionnalités par le biais de mises à jour de Firmware. Les nouvelles fonctionnalités à venir y sont décrites…

 

Pour les écouter depuis plus de 2 mois, les Rayz de Pioneer m’ont convaincu et complètement séduit à plusieurs titres : le confort intrinsèque, la réduction de bruit personnalisable en fonction de l’environnement et les qualités audio au dessus de la moyenne.

Disponibles en version “standard” (dépourvus d’une prise de recharge Lighting) à 129€, c’est avant tout à la version Pioneer Rayz Plus qu’il faut évidemment s’intéresser, pour 179€.
Et croyez-moi, ils les valent largement !

Les coloris ? Noir, Gris, Bronze et Rose…

Audiophile passionné d'informatique et de mobilité depuis une bonne vingtaine d'années, j'ai débuté avec un Psion (certains se souviennent du 5ème Site et de EpocBoulevard entre 1997 et 2002) et ai possédé à peu près tout ce qui s'est fabriqué comme PDA, pour finalement switcher sur les produits Apple... Geek? Oui! Vieux? Pas tant que çà quand même... Mobian? Assurément et définitivement!

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