Kobo Aura H2O, la liseuse haut de gamme

Alors qu’il semblait promis à un bel avenir, le marché des livres électroniques, et donc des liseuses est mis à mal. Bon nombre de fabricants ont d’ailleurs jeté l’éponge, mais le canadien kobo – anagramme de Book, racheté en 2012 par le japonais Rakuten, fait plutôt bonne figure derrière l’américain Amazon et sa Kindle. Nous avons reçu un exemplaire de la Aura H2O, le haut de gamme de la marque qui succède à la Aura HD.

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Bien qu’elle soit sortie il y a près d’un an et demi, la Aura H2O tient bien sa place sur le marché des liseuses. Dotée d’un confortable écran E Ink Carta HD rétro-éclairé de 6.8″ (soit une diagonale de 17 cm – 1430 x 1080, 265 ppp), elle bénéficie en outre d’une certification IP67 lui garantissant une parfaite étanchéité à l’eau (jusqu’à 1 m, et pour autant que la trappe soit bien fermée) ou encore à la poussière. Pratique pour ceux qui aiment lire à la plage ou dans leur bain… (I’m reading in the rain…)
Cet aspect un peu anecdotique mis à part, examinons de plus près cette Aura H20. Les 233 grammes ne se font pas trop sentir et la prise en main s’avère très agréable, grâce à sa coque arrière au revêtement en gomme, particulièrement doux au toucher. En revanche, la face avant est moins bien lotie avec son plastique un peu brillant qui peut vite devenir un piège à empreintes et attirer les reflets… Envisager une coque de protection s’avèrera sans doute utile et nécessaire 😉

Le bas de la coque avant arbore le logo kobo tandis que le dos est frappé du logo Rakuten. La tranche inférieure accueille la trappe étanche qui cache le slot SD, la prise micro USB et le bouton de reset. La tranche supérieure reçoit pour sa part le bouton de mise en marche / veille . Une pression courte pour allumer ou mettre en veille la liseurs, une pression longue pour la mettre hors tension. Simple et efficace.

Une fois que l’on a gouté à un écran rétro-éclairé, difficile de revenir en arrière, et celui de la Kobo Aura H20 est clair, net et très confortable, de nuit ou en plein soleil. En revanche, les réglages de tailles de police, d’interligne ou de marge et de luminosité se font toujours avec des curseurs ni très précis ni très réactifs.

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Les liseuses Kobo sont compatibles avec les formats EPUB, EPUB3, MOBI et PDF, pour autant que ces derniers soient bien formatés. Il faudra sinon jouer des curseurs afin de définir le bon réglage. Le format ePub est bien entendu à privilégier. Bien entendu, cette Aura H20 lit aussi les images (JPEG, GIF, PNG et TIFF), les fichiers texte (TXT, HTML, XHTML et RTF) et les bandes dessinées (CBZ et CBR, soit Comic Book Zip ou Comic Book Rar). L’ajout de livres se fait depuis un simple glisser/déposer sur un Mac ou un PC, ou depuis l’application gratuite Kobo desktop donnant accès aux 4 millions de titres disponibles. L’application Calibre fonctionne aussi parfaitement avec les Aura…

Bien que dépourvue de boutons, la navigation s’avère très intuitive avec un appui sur la partir droite de l’écran pour aller à la page suivante, et un appui à gauche pour revenir à la page précédente. Simple et intuitif et personnalisable depuis les paramètres de lecture. L’appel aux réglages de luminosité se fait depuis le haut de l’écran tandis que l’appel au dictionnaire, annotations, paramètres de lecture ou recherche se fait depuis le coin inférieur droite, tout comme le réglage des polices de caractères. On y retrouve d’ailleurs la police OpenDyslexic spécifique qui ajoute une “gravité” aux lettres (voir notre test de la Kobo Aura).

Dotée d’un classique processeur cadencé à 1 Ghz et de 4 Go de mémoire (extensible par le port SD), la Aura H2O se situe dans la norme, sans être un foudre de guerre. Elle se rattrape avec une bonne autonomie que seule l’utilisation exagérée du rétro-éclairage pourra mettre à mal.

Proposée à près de 180€, la Kobo Aura H2O ne manque certes pas d’arguments, mais elle a fort à faire face à sa concurrente directe qu’est la Kindle Voyage qui ne coute que 10€ de plus…

 

Audiophile passionné d'informatique et de mobilité depuis une bonne vingtaine d'années, j'ai débuté avec un Psion (certains se souviennent du 5ème Site et de EpocBoulevard entre 1997 et 2002) et ai possédé à peu près tout ce qui s'est fabriqué comme PDA, pour finalement switcher sur les produits Apple... Geek? Oui! Vieux? Pas tant que çà quand même... Mobian? Assurément et définitivement!

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