[TEST] Dragon Ball Z Extreme Butoden sur Nintendo 3DS

DRAGON BALL Z Extrême Butoden : le retour de DBZ sur 3DS

Un jeu sur le thème de Dragon Ball Z est toujours un évènement et ce nouvel opus sur 3DS ne déroge pas à la règle. Pour tous ceux qui ont suivi en import les aventures du manga papier devaient se rendre chez leur libraire favori pour avoir la suite de cette aventure qu’on a cru sans fin (42 tomes tout de même). Les autres, fans du club Dorothée ont toujours trouvé les épisodes trop courts le mercredi après-midi. Tous s’accordent à dire que cette saga du talentueux Akira Toriyama est longue et pleine de rebondissements mais sans doute sa meilleure œuvre. Quand Bandai Namco a annoncé ce nouveau DBZ, toute la communauté pensait retrouver l’esprit des versions SNES avec des graphismes amélioré. Les premiers screenshots s’annonçaient alléchants mais qu’en est-il une fois en main ?

Après une très jolie intro du déssin animé fidèle à l’original, DBZ Extreme Butoden vous propose de revivre toutes les aventures de cette saga DBZ. Ce n’est pas peu dire car il y a eu un paquet de nouveaux personnages, des retours d’anciens et surtout des tas qui disparaissent (San Goku en tête) pour mieux ressusciter. Et ce, tout au long de cette épopée DBZ.

Les jeux de baston ne sont pas légion sur 3DS du coup ce DBZ Extreme Butoden est le bienvenu car il donne une alternative plus manga aux personnages Nintendo de l’excellent Super Smash Bros. Il tire son inspiration des opus parus sur Super Nintendo et propose des combat s en face à face en 2D. Ces affrontements ont lieux en équipe (jusqu’à trois) mais pas en même temps. On peut néanmoins changer de personnages en cous de combat et chaque héro à sa propre barre d’énergie. Cela confère un petit côté tactique à ce DBZ qui finalement s’avère assez « bourrin ». En effet appuyer frénétiquement sur des boutons vous assurera souvent la victoire.

Je m’explique : ici pas de quart de tour de manette et encore moins de demi-cercle (comme dans Street Fighter ou les DBZ sur Super Nintendo). Il faut se contenter d’enchainer trois ou quatre boutons à la suite (souvent les mêmes) pour déclencher une jolie séquence de coups. L’avantage est que le jeu est accessible de suite et même les plus jeunes trouveront rapidement leurs marques dans ce DBZ. L’autre avantage est qu’il ne faudra pas un gros pouce pour appuyer sur plusieurs boutons à la fois ni se l’échauffer à essayer de sortir des « Hadoken ».

Les plus anciens doivent s’en souvenir, sur Super Nintendo il était possible de s’éloigner de son adversaire de telle sorte que s’écran se « splittait ». Ici vous ne pourrez pas aller plus loin que le bord de l’écran. Cela rend les combats plus proches dans le style « corps à corps ». Rassurez-vous vous pourrez toujours déclencher des Kaméha-méha évitant ainsi de trop vous frotter à un ennemi costaud.

Si vous avez un doute sur un enchainement, une simple pression sur le touche START et vous voilà aves la totalité des coups réalisables. Vous verrez que la technique est identique d’un personnage à l’autre. Aussi, une fois maitrisés pour un personnage, les enchaînements seront applicables aux autres. Pratique mais peut être limité pour les plus « hardcore gamer » d’entre vous.

Pour donner un peu d’amplitude à Dragon ball Z extreme butoden, il est néanmoins possible de voler. On ne peut pas passer du sol à l’air comme on le faisait si bien dans DBZ sur Super Nintendo. Pour ce faire, il vous faudra déclencher un super coup qui projettera votre adversaire dans les cieux. Ce sera le seul moyen d’effectuer un combat en lévitation.

Dans le détail, Dragon Ball Z Extreme Butoden comporte plusieurs modes de jeu :

  • Histoire Z – choisissez parmi un des 10 héros proposés et revivez toute l’histoire de DBZ;
  • Aventure – Parcourez 8 zones d’une histoire inédite pour remplir des missions et gagner des bonus (argent, personnages etc.) ;
  • Championnat du monde extrême – devenez le champion dans une succession de combats en « mort subite »;
  • Combat par équipe – Composez votre équipe et affrontez qui l’IA;
  • Versus (multi joueur local seulement, dommage) ;
  • Mode quête – Nom trompeur car ce mode sert à créer une carte de visite et de l’échanger via Streetpass ;
  • Extras – Ici se cachent les options mais aussi la galerie et un menu DLC ! des extensions à prévoir ?

Pour mener vos combats et vos défis vous pouvez être amené à n’utiliser qu’un personnage précis. Quand le choix de l’équipe est libre vous avez 6 emplacements disponibles dans votre équipe. Il vous faudra au moins un personnage jouable (qui occupe deux slots) et libre à vous de compléter avec des « aides Z » (assistants utilisables en match en appuyant sur l’écran tactile)  dans chaque slot ou plutôt un autre héro jouable. Notez qu’en cours de match votre héro ne pourra pas évoluer en Super Sayan ou autre. Il vous faudra choisir la bonne évolution avant le combat. Cela aurait été top de pouvoir évoluer au gré du « Ki » qu’on accumule.

Bandai Namco a réservé quelques surprises aux possesseurs du jeu avec des tas de codes cachés pour déverrouiller des personnages jouables, de soutien ou d’autres bonus. A vous les ultimes transformations de Vegeta ou San Goku ! En voici un petit exemple :

La durée de vie est dans la moyenne et si vous n’êtes pas un acharné des défis vous aurez quand même 25 personnages jouables après 5 heures de jeu. Est-ce assez pour les fans que vous êtes ? Il faudra sans doute compter sur un DLC pour en avoir d’autres.

Sinon, dans le mode “aventure”, il va falloir parcourir les 8 cartes et vous accrocher pour réussir chaque mission au niveau S (B/A/S) dans des conditions imposées (effectuer 3 combos ou terminer dans les airs par exemple). Pas toujours évident mais cela rallonge la durée de vie de ce très bon DBZ.

Parlons un peu du son et des musiques. Côté son il y a de quoi faire et les bruitages sont très bien faits et des voix synthétisées (une vraie réussite). Pour la musique je m’attendais à retrouver le formidable « Chala eh chala » mais il n’en est rien… La faute à l’auteur de l’époque (Kenji Yamamoto) qui serait coupable de plagia du coup les musiques sonnent plus américaines que japonaises. Rassurez-vous c’est top et bien rythmé mais il vaut mieux le savoir pour ne pas être surpris.

J’y pense, en parlant de texte, ça « papote » beaucoup dans ce Dragon Ball Z Extreme Butoden. Du coup, vous allez vite apprendre à passer les dialogues en appuyant sur la touche « start ». Plusieurs fois même avant d’effectuer un combat en mode aventure. Malgré tout, ces dialogues sont indispensables pour résumer au mieux et surtout comprendre l’aventure que vit votre personnage (quelque fois détournée du manga).

Et sinon, la 3D ça donne quoi ?

Ne l’oublions pas si vous jouez sur 3DS (le jeu est jouable sur 2DS malgré tout) vous pouvez activer la 3D stéréoscopique. L’avantage c’est qu’une fois activée vous aurez une impression de profondeur. Elle sera cependant limitée entre votre personnage et les barres de vie/ki. Le fond ne semble pas bénéficier de relief ni de profondeur particulier. D’ailleurs le décor n’est ni destructible ni animé, dommage. Aussi l’effet 3D n’est pas aussi prononcé que dans Street Fighter IV 3D édition. Enfin, comme c’est un jeu de baston il n’est pas rare de faire bouger sa console et nos yeux décrochent de la 3D. C’est dû à la console et pas au jeu. Aussi je vous conseille la New 3DS pour bien profiter de l’effet 3D. Son suivi du regard et la technique permettent une plus grande tolérance de mouvements. A savoir.

Dans le gameplay on ne retrouve pas cette folie des derniers Street Fighter (IV par exemple) ou des King of Fighters sur Néo Géo pourtant le potentiel est là avec des enchaînements de coups spectaculaires ou des finish impressionnants. Néanmoins ça manque d’éclats et mériterait un peu plus de folie visuelle (flash ou ralentis de finish). C’est peut-être dû à des personnages qui sont un peu « lourds » dans leurs déplacements. Notez qu’ils sont tout de même très bien animés avec des mouvements fidèles au dessin animé en adoptant même les mimiques et les pauses des héros. Le graphisme en 2D est très proches du rendu du manga ou du DA, c’est très appréciable malgré des petits ralentissements en utilisant certaines « aides Z ». Un reproche qu’on pourrait faire est que quel que soit le héros choisi la vitesse ou hauteur de saut semble identique. Aussi chaque personnage aurait mérité sa propre identité de maniabilité. C’est sans doute pour ne pas trop déséquilibrer les adversaires et ne frustrer personne. Cela permet aussi à Dragon Ball Z Extrême Butoden d’être plus accessible mais est-ce vraiment un reproche du coup ? A vous de voir.

Pour résumer, Dragon Ball Z Extrême Butoden est un jeu réussi qui plaira au fan comme aux plus jeunes mais pas pour les mêmes raisons. Les premiers seront satisfaits par le « fan service » (intro, graphismes, base de données des personnages) alors que les plus jeunes seront ravis de pouvoir réaliser de jolis enchainements (et gagner des matchs) sans délais. Le manque de jeu en ligne réduit un peu la durée de vie mais le niveau relevé des défis vous occupera suffisamment en attendant un possible DLC à venir. Gratuit ou payant là est toute la question !

Alors est-ce un jeu de série Z ? Bien sur que non, au contraire, c’est un très bon jeu de DBZ ! 😉

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site officiel et si vous ne l’avez toujours pas acheté, le jeu est disponible ici par exemple. Notez qu’une édition limité avec console et une coque spéciale (et le jeu DBZ de référence sur Super Nintendo) était disponible au lancement.

@gouaig

En bonus, voici deux photos de l’excellent stand de Bandai Namco à la dernière Paris Games Week. On pouvait pas les rater !

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