Pour réaliser l’expérimentation au Technopole, les équipes de Bouygues et Ericsson ont utilisé une station radio Ericsson équipée d’antennes 5G sur laquelle étaient connectés deux « mobiles » prototypes. Le transfert simultané vers les deux terminaux ont atteint un débit agrégé de 25,2 Gbps avec une latence de seulement 3 millisecondes. De tels débits sont possibles car les antennes « visent » en quelque sorte, les terminaux, grâce à la technologie de formation de faisceau.
A la différence de la 3 ou 4G où les antennes qui arrosent pour couvrir tous les terminaux connectés, en 5G on concentre le faisceau en direction de chaque terminal. Et le faisceau peut bien évidemment suivre le déplacement du terminal. En pratique pendant la démonstration on a pu voir les débits être maintenus alors que le terminal bougeait.
Pour bien visualiser la performance, 25Gpbs de débit cela représente 1250 flux 4K simultanés… De quoi faire. Un gain de bande passante dont les usages sont encore un peu vagues pour le grand public mais du côté de l’industrie la 5G sera critique pour les communications qui nécessite une latence très basse et de gros volumes d’échanges. On pense notamment aux communications entre les voitures connectées ou aux drones autonomes.
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